26 août 2017
L’humilité du P. Lagrange
Extrait de son Journal spirituel, p. 153.
22 août 2017
Très douce Reine, Mère de Dieu
« Pour moi, tous mes vœux ont été exaucés, la Sainte Vierge Marie, à laquelle je me suis consacré de nouveau à ma tonsure, m’a présenté elle-même à Saint-Maximin le jour de sa Nativité et le jour du Très Saint Rosaire. Puisse-t-elle être toujours ma Mère, ma Maîtresse, ma Reine, ma Dame, ma Patronne, ma Protectrice, mon Avocate auprès de Jésus : puisse-t-elle me donner un peu de l’amour dont son cœur était enflammé pour Jésus : Ô Marie, conduisez-moi par le plus court chemin au cœur de Jésus. » (Marie-Joseph Lagrange dans son JOURNAL SPIRITUEL, Cerf, 2014.)
20 août 2017
Quand le Père Lagrange ouvre grand la Bible
L’exégèse historico-critique a donné naissance […] à plusieurs méthodes : la « critique textuelle », qui vise à établir le texte dans l’état initial, la « critique littéraire classique », qui s’efforce de déterminer l’origine, la « critique des formes et des genres littéraires », qui s’intéresse aux traditions orales qui précèdent la rédaction des textes… Fort de tout cet appareil théorique, la Bible a commencé peu à peu à révéler certains de ses secrets.
Du côté catholique, une institution, notamment a joué un rôle précurseur dans l’aboutissement de cet apport critique : l’École biblique de Jérusalem. Créée par le dominicain Marie-Joseph Lagrange (1855-1938) en 1890, elle a pris de l’ampleur jusqu’à devenir incontournable, mais au prix de sérieux ennuis pour son fondateur. Mal reçus par l’Église romaine, les travaux du père Lagrange lui ont valu pendant des années de se retrouver sur une voie de garage, voire d’être sévèrement tancé. Ce n’est que le 30 septembre 1943, avec la publication de l’encyclique « Divino afflante spiritu » (« Au souffle de l’esprit divin »), signée Pie XII, que l’exégèse historico-critique est admise, puis encouragée, au sein de l’Église catholique. Le concile Vatican II enfonce le clou en considérant l’étude de la Bible comme « l’âme de la théologie ». Effectivement, les exégètes catholiques ont, depuis trente ans, rattrapé le terrain perdu durant des siècles. Les tracas causés au père Lagrange – qui a maintenant de bonnes chances d’être béatifié – sont aujourd’hui bel et bien oubliés. La Bible s’est grande ouverte. Enfin.
(Extrait de : « Une nouvelle façon de lire la Bible » par Christian Makarian, Le Point, 8 avril 1995, modifié le 16 janvier 2007.)
15 août 2017 : Assomption de la Vierge Marie
Naissance d’une vocation
« J’ai toujours cru, sans en avoir un souvenir positif, que c’est dans la nuit du 3 au 4 août (vendredi à samedi) 1877 (avant la dernière année de droit, à Paris) que je crus, en dormant, entendre ces paroles : « si ton œil te scandalise, arrache-le ! » (Matthieu 5, 29.) Je me réveillai en sursaut. Je me mis à songer au passé, à mes condisciples, heureux de leur vie innocente et sainte, consacrée à Dieu. Il me prit un immense regret, mêlé d’espoir : peut-être était-il encore temps ! Dans la journée, je m’en allai, plein de confusion aux pieds de Notre-Dame, la Vierge noire, je lui remémorais que j’avais été son enfant. Pourtant, ce jour-là même, j’offensai Dieu, et je me dis avec tristesse que la pensée de quitter le monde était un piège du démon pour me damner mieux. Mais à la fête de l’Assomption, je découvris tout tremblant mon dessein à mon directeur. » (Marie-Joseph Lagrange, o. p., Journal spirituel, Cerf, 2014.)
10 août 2017
C’est aujourd’hui la date du jour anniversaire (10 mars 1938) de la « naissance au ciel » du Père Lagrange.
Nous joignons notre prière à celle de Fr. Manuel Rivero, o.p. qui célèbre la messe aux intentions particulières des amis de l’association et pour la béatification de ce grand serviteur de Dieu.
8 août 2017 : Saint Dominique de Guzman
Le Père Lagrange a vécu la mission apostolique à la manière de saint Dominique.
Il a enseigné en établissant un dialogue exigeant et fécond avec les commentateurs critiques de la Bible.
Prêtre, il a baptisé.
Témoin du Christ, il a montré de manière communicative la voie de l’amour fraternel à la suite de Jésus.
http://www.mj-lagrange.org/?p=382
Voir aussi : http://mj-lagrange.org/wp-content/uploads/2017/08/Saint-Dominique-étudier-par-amour.pdf
6 août 2017
La Transfiguration du Seigneur
Lors de la Transfiguration, Jésus dévoile la lumière de sa divinité aux trois disciples bien-aimés car en lui habite corporellement la plénitude de la divinité, s’exclamera plus tard saint Paul (Colossiens 2,9.)
[…] La Transfiguration est l’opposé de la Passion.
À Gethsémani, Jésus transpirait de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre.
À la Transfiguration, Jésus rayonne la gloire de Dieu qui rend heureux ses disciples.
[…] La Transfiguration prépare ainsi les apôtres à affronter le scandale de la Croix.
Prions pour tous ceux qui cherchent Dieu dans les ténèbres.
Prions pour ceux qui dans leur souffrance ne croient plus au bonheur que Dieu donne.
(Manuel Rivero, o. p., Le Père Lagrange et la Vierge Marie. Méditations des mystères du Rosaire.)
3 août 2017
« Le Puissant a fait en moi de grandes choses et son nom est saint ! »
D’où vient en effet cette joie, ce transport de joie ? Un ange a abordé Marie, non pas au milieu de ses compagnes, … mais dans le silence de sa demeure, si simple qu’on pouvait à peine la nommer une maison. Et l’ange a proposé à Marie, au nom de Dieu, d’être la Mère du Messie. Marie a compris. Mais cela pouvait-il être d’accord avec le vœu que lui avait inspiré la sainteté de Dieu, qui ne s’unit qu’aux cœurs purs ? Elle apprend maintenant le secret des secrets, la merveille des merveilles, comment la sainteté de Dieu, qui se plaisait aux retranchements et aux abstentions de la créature, aujourd’hui dans ce miracle unique ferait œuvre de fécondité. En Marie, pleine de grâce, elle ne trouvait rien à détruire, et c’est précisément en tant que Saint que Dieu lui donnerait un fils. La Sainteté si redoutable dans l’intérêt de l’isolement de Dieu se communiquait et envahissait même l’humanité. D’où cette parole étonnante : « Et pour cela, l’enfant né sera saint, il sera le Fils de Dieu ». Le pas franchi, la Sainteté non seulement sauvegardée, mais prodiguée, le reste serait l’œuvre de la Puissance, à laquelle rien n’est impossible, et Marie n’avait plus qu’à dire : « Voici la servante du Seigneur, qu’il m’arrive selon votre parole ».
Si bien que Marie, consciente de ce qui s’était passé en elle, pouvait dire : « Le Puissant a fait en moi de grandes choses et son nom est saint ». Et elle glorifiait le Seigneur, en attendant que son Fils nous apprenne à demander que son nom soit sanctifié et que sa volonté soit faite…
Qui douterait que le soir même, si cela était exigé par les soins courants du ménage, elle n’ait repris sa cruche pour aller à la fontaine, la dernière plutôt que la première à se servir ? Et déjà le Magnificat chantait dans son cœur.
(Marie-Joseph Lagrange dans « Marie à Nazareth ».)
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