31 octobre 2016
« Ma douce et tendre Mère, Marie Immaculée, vous êtes ma vie, ma douceur, mon espérance : oui, vous me sauverez, vous me permettrez de célébrer vos grandeurs et votre miséricorde, vous me donnerez Jésus, vous me donnerez à Jésus. Je suis encore accablé du poids de mes péchés et de ma misère, mais j’espère en vous. » (P. Lagrange, Journal spirituel.)
29 octobre 2016
Homme de tradition vivante
Le P. Lagrange était d’une fidélité chatouilleuse à l’enseignement apostolique des siècles chrétiens, du Ier au XIXe. Il s’obligeait à le connaître et à le confronter aux données de l’Écriture. Je l’ai entendu, à maintes et maintes reprises, regretter qu’aucun patristicien n’ait fait partie de l’équipe de l’École. Je l’ai pareillement entendu déclarer qu’il n’avait jamais rencontré d’incompréhension auprès des grands théologiens systématiques. Il était vraiment un homme de la Tradition vivante. Tradition, avec une majuscule.
[…] On peut dire sans exagération que : par son apport personnel par l’apport de ses élèves, par l’apport des auteurs excellents depuis 1892, dont il assure la collaboration à sa collection « Études bibliques » ou à sa revue (Revue biblique), il a pris une part importante au redressement de l’exégèse catholique, à la constitution d’une véritable exégèse biblique. » (P. Samain, La Bible et le prêtre.) (Témoignage du fr. Ephrem Lauzière.)
« Ce qu’est la Bible, elle s’ouvre par la Création et finit en s’ouvrant sur la vie éternelle… » (P. Lagrange. Journal spirituel.)
27 octobre 2016
Foi en l’eucharistie
La noble distinction du caractère du père Lagrange et la vivacité de sa foi lui faisaient célébrer l’eucharistie avec révérence et dignité, dans une réserve toute sulpicienne ; messe quotidienne, au couvent ou au cours des expéditions archéologiques dans le désert.
Chaque jour, le père Lagrange s’installait dans la basilique de Saint-Étienne pour une longue visite au Saint-Sacrement. Ces moments-là auprès du Maître étaient pour lui sacrés. Tous le savaient et tenaient à respecter son oraison silencieuse. Heures bénies de contemplation affectueuse du Mystère du Salut.
« Par l’eucharistie, nous prenons contact avec le Dieu vivant. » (P. Lagrange, Journal spirituel.)
26 octobre 2016
Jésus, cœur de la foi du père Lagrange
Jésus, Fils de Dieu, Sauveur. Sûr de Jésus-Christ, le père Lagrange s’était donné à lui sans réserve et s’était engagé à fond dans la mission du Sauveur. À un jeune religieux qui trouvait démesuré l’effort déployer pour commenter les Synoptiques, le vieux savant répliquait vertement : « Sa Parole, la retrouver, la saisir dans toute sa force, cela n’a pas de prix. » Il proclamait pareillement : « Nous sommes des messianistes », attachés à l’activité salutaire de Jésus-Christ comme à sa Révélation. Il professait donc respect, vénération et amour pour la mission de Salut de l’Église de Jésus-Christ.
(fr. Ephrem Lauzière OP).
« Ô mon Jésus, source cachée, beauté ineffable, amour éternel, c’est vous seul que je désire connaître et aimer ; j’étudierai cependant les sciences puisque c’est ma vocation pour travailleur à votre gloire et au salut des âmes. »
(P. Lagrange, Journal spirituel.)
25 octobre 2016
Accord exemplaire avec l’Église jusqu’à l’héroïsme
Personnellement, je n’aurais rien ajouté. Mais l’insistance fraternelle m’a conduit à rédiger quelques pages où j’envisage le père Lagrange sous l’angle de son accord avec l’Église. Cet accord, je témoigne qu’il fut exemplaire. […] Je dis donc que le P. Lagrange servit l’Église jusqu’à l’héroïsme quand celle-ci a frappé douloureusement sa personne et toute son œuvre. Et j’applique au Père la première ligne du témoignage qu’il rendit à la mort d’un ami intime, Mgr Batiffol : Il était de l’Église jusqu’à la moelle.
Encore qu’il faille saisir le sens exact de cette formule.
Être d’Église (sans article) signifie l’appartenance à une profession, à un état de vie. On peut être d’épée, de robe, d’Église. Dans ce dernier cas, on est membre du clergé, on est ecclésiastique.
Mais Être de l’Église s’entend de la participation active à l’activité et l’œuvre de l’Église. On dira de tel ou tel : il est de l’affaire… c’est-à-dire il est un des acteurs. (Témoignage du fr. Ephrem Lauzière OP.)
« Mon Dieu, dans la lumière de ma conscience, dans la vôtre, il m’est impossible de prononcer que je n’ai pas voulu travailler pour l’Église, pour le bien des âmes. Avec cela bien des misères, mais il me semble que l’intention droite y était. » (P. Lagrange, Journal spirituel.)
24 octobre 2016
Chercheur du véritable Jésus
Aucune localité de l’histoire de Jésus n’avait échappé au père Lagrange. Cette histoire qui semble flotter dans une étendue vague prit, peu à peu, au cours de cinquante ans de voyages, de fouilles, de vérifications, une sorte de consistance, de matérialité, d’exactitude, à travers les récits de Matthieu et de Marc, et même de Jean : au lieu d’un être humain lointain et décoloré, décomposé, reconstruit grâce à l’érudition et à l’imagination, il avait vu le véritable Jésus de Nazareth, qui prouvait son existence par son propre mouvement. Et en relisant sur les lieux mêmes l’Évangile le plus théologique, celui de saint Jean, il avait été frappé, comme Renan avant lui, par le fait que les lieux cités par saint Jean et absents des évangiles synoptiques avaient été vérifiés par les fouilles. (Témoignage de Jean Guitton de l’Académie française.)
« Il faut que toute ma vie intérieure se tourne vers l’intelligence de saint Jean. » (Père Lagrange. Journal spirituel.)
21 octobre 2016
Appréciation de l’eucharistie et de la confession
J’assistais donc au dialogue entre mon ami juif et le père Lagrange et, en écoutant le P. Lagrange, je pensais tout le temps au grand Newman. Je
me souviens de cette belle idée du père Lagrange présentant l’eucharistie et cette présence multipliée du Christ par ce sacrement, comme une glorification de l’humanité du Christ et lui donnant en quelque sorte l’immensité. Il insista sur l’importance de l’humilité pour s’ouvrir à la Parole et, avec un tact merveilleusement délicat, il insinua l’idée de la confession comme préparation à la grâce, ce qui d’ailleurs ne gênait nullement mon ami dont la vie avait été toute droite, façonnée dans son enfance par une famille de belle religion juive. Ce fut d’ailleurs un tournant définitif dans la montée de cet ami ; mais une fois encore, et pour la dernière fois, j’étais remis devant cette transparence pour recevoir la parole du Christ qui m’avait séduite dans le P. Lagrange. (Témoignage du frère Joseph-Marie Perrin, O. P.)
« La marque d’un véritable enfant de Marie, c’est la fidélité à la grâce. Pour cela demander une contrition parfaite. » (P. Lagrange. Journal spirituel.)
20 octobre 2016
Éminent exégète
De nos jours, quand éclata soudain, au cœur de la chrétienté, la crise biblique, l’Ordre eut alors la gloire de posséder, en la personne du P. Lagrange, un religieux exemplaire qui pouvait d’autant mieux combattre ces nouveaux hérétiques sur leur propre terrain, que ceux-ci, par la plume de leurs chefs de file, n’avaient jamais osé contester son savoir ni son orthodoxie. On se rendra mieux compte, à mesure que les années passeront sur la tombe du père Lagrange, et que ceux qui l’ont le mieux connu pourront parler de lui plus librement, sans crainte d’offenser sa réelle modestie, de quelle hauteur il dépasse les exégètes de ce temps dont les meilleurs l’ont toujours tenu pour un maître. (Témoignage du fr. Martin Gillet, O. P.)
Sur la crise biblique au temps du modernisme, voir l’article du père Montagnes OP : http://www.mj-lagrange.org/?p=4258
O Jesu, vivens in Maria veni et vive in famulis tuis…
Ô Jésus vivant en Marie, viens vivre en nous, dans la sainteté de ton Esprit, dans la perfection de tes voies, dans la vérité de tes vertus, dans la communion à tes mystères. Maîtrise en nous toute puissance ennemie, en ton Esprit Saint, à la gloire du Père. Amen. (Prière de Jean-Jacques Olier. Prière chère au cœur du père Lagrange.)
19 octobre 2016
Apôtre de la vérité
L’impression que le père Lagrange a produite sur nous tous est celle d’un exemple merveilleux de vie religieuse, de vie spirituelle et d’exigence scientifique. Il nous disait souvent que, pour un dominicain, le seul but de l’étude, même la plus scientifique, la plus aride, c’est l’apostolat de la vérité, ce qui est utile pour la défense de la foi, mais alors, il faut mettre tout son effort pour cela. Il pensait toujours à l’École biblique et cherchait des volontaires pour cela. Il avait repéré le père Labourdette et aurait voulu qu’il se consacrât aux études bibliques. Le père Labourdette se défendait en disant que ce qui l’intéressait c’était plutôt l’étude de la théologie mystique. Le père Lagrange lui répliquait : « Mais justement, il nous faut cela dans l’étude de la Bible et, spécialement de saint Jean. » (Témoignage de fr. Marie-Joseph Nicolas O.P.)
« Ô Marie, Reine de Vérité, la Lumière, faites que je voie ! » (P. Lagrange, Journal spirituel.)
18 octobre 2016
Vie dédiée à l’Écriture
Toutes les pensées du P. Lagrange, toute sa vie allaient à comprendre le sens exact des paroles du Seigneur et il les mettait vraiment au-dessus de tout. Dans ce sens-là, un jour où je lui demandais conseil à ce propos, il me recommanda “Les Méditations sur l’Évangile” de Bossuet, soucieuses de cette exactitude et toutes nourries de la lecture des Pères. (Témoignage du frère Joseph-Marie Perrin, O. P.)
« Pour être plus près de Jésus, aucune étude autant que l’Évangile ne m’approchera de sa personne, ne me fera goûter ses enseignements…. Cieux répandez votre rosée… » (P. Lagrange. Journal spirituel.)
17 octobre 2016
Prière et travail de l’exégète
De mes cousins les pères Jacques et Alain de Rochefort, je tiens ce témoignage. Ils m’avaient raconté qu’au temps de sa plus grande activité, le père Lagrange était obligé, professionnellement de lire des livres très dangereux pour les réfuter. Il avait humblement conscience de ce danger. Et quand il était appliqué à ces lectures, chaque fois qu’il tournait une page du mauvais livre, il se levait, se mettait à genoux et disait un Ave Maria, pour être protégé. Puis il se relevait et se remettait au travail. (Sœur Élisabeth de Solms, moniale bénédictine.)
« Ô ma Mère, c’est en vous que je me fie ! »
16 octobre 2016
Sainte Marguerite-Marie Alacoque, confidente du Sacré-Cœur.
« L’obéissance est un mystère bien profond ; la moindre désobéissance est le chemin de l’enfer, le reste n’est pas, je pense, aussi grave.
Notre Seigneur à la bienheureuse Marguerite Marie : l’obéissance.
C’est aussi ce qu’il a voulu me faire entendre en me donnant pour patron de l’année son Sacré-Cœur et séparément la devise : tolle propriam voluntatem » [volonté exacte à exécuter les ordres] (Père Lagrange. Journal spirituel).
15 octobre 2016
Le père Lagrange avait une grande ferveur pour sainte Thérèse d’Avila. Dans son Journal spirituel, il note cette très belle pensée de la sainte :
« Étant profondément recueillie, je vis tout à coup mon âme sous la forme d’un clair miroir, sans revers, sans côtés, sans haut ni bas, mais resplendissant de toutes parts. Au centre m’apparaissait Notre Seigneur Jésus Christ, comme il le fait d’ordinaire ; je le voyais néanmoins dans toutes les parties de mon âme comme s’il y était réfléchi ; et ce miroir de mon âme, à son tour, je ne puis dire comment, se gravait tout entier dans Notre Seigneur… Dès que l’âme commet un péché mortel, ce miroir se couvre d’un grand nuage et demeure extrêmement noir ; en sorte que Notre Seigneur ne peut s’y représenter, ni y être vu, quoiqu’il soit toujours présent comme donnant l’être. »
« Mon Dieu, votre lumière est admirable ! Soyez béni de l’avoir prodiguée à votre fidèle servante, Thérèse de Jésus ! »
14 octobre 2016
Émouvante caractéristique de la vie religieuse du père Lagrange
Cette dévotion à la Très Sainte Vierge fut sans doute la plus émouvante caractéristique de toute sa vie religieuse. Il n’entreprenait rien sans le placer sous le patronage de cette Mère « si bonne » et si tendrement aimée. Lisez les avant-propos de ses gros ouvrages ; il les a presque tous datés d’une fête de la Vierge : S. Matthieu, de l’Annonciation ; S. Marc et S. Luc, de l’Immaculée Conception ; le Canon du Nouveau Testament, de la Purification ; et de « l’Évangile de Jésus-Christ » porte cette confidence : « En écrivant cet essai, je n’ai cessé d’implorer l’assistance de la très sainte Vierge Marie. Je la supplie de le bénir. » Dans ses notes intimes, nous trouvons ce dernier témoignage si touchant : « Mon seul désir est de mourir dans l’union de l’Église catholique et dans la grâce de Jésus-Christ mon Sauveur, assisté par la Vierge Immaculée. » (Témoignage du fr. Vincent de Paul Perret OP.)
13 octobre 2016
Patronage continu de Marie
Un jour, aussi brusquement, qu’il avait été demandé au père Lagrange de quitter Jérusalem, un autre ordre [de Rome] le fait retourner à Jérusalem pour reprendre tout ce qu’il avait abandonné : c’était donc lui qui avait raison, en définitive, contre ses adversaires. À qui le devait-il ? Il l’a écrit lui-même, beaucoup plus tard : « Avec la résolution de l’obéissance mon sacerdoce a été placé sous le patronage de Marie. Si j’ai quelque sens juste des réalités spirituelles, c’est dans ce fait que je lui dois tout, qu’elle a toujours été la Mère la plus tendre, Elle, la Vierge fidèle. Vous ne savez peut-être pas que l’École biblique a été, dès son origine, fondée sous sa protection. Comment elle nous a secourus, je ne saurais le dire, mais je suis sûr que c’est elle qui nous a sauvés, avec une telle maîtrise que chaque épreuve était suivie d’un avancement. Puisse cette œuvre travailler à la gloire de son Fils ; si nous sommes d’autres Jésus Christ par le sacerdoce, combien nous devons aimer sa Mère ! ». (Témoignage du Rév. Jacques Loew.)
« Je veux le dire encore une fois, je suis fils de Marie : tuus sum ego, salvum me fac ! ». [je suis à toi, sauve-moi !]
12 octobre 2016
Le P. Lagrange et le saint Rosaire
Voici le témoignage du fr. Paul-Laurent Carle OP sur la grande épreuve du père Lagrange à l’occasion de la fermeture de Saint-Étienne en 1912.
« Je me rappelle la phrase du père Lagrange que me répéta le père Genevois : « Ce fut une tempête à l’intérieur de moi. Je priai le Rosaire. La paix se fit toujours. » On a donc l’impression que la tempête dura longtemps et qu’il lui fallut batailler longtemps avec le Rosaire. »
« O Maria ! tuus sum ego, salvum me fac » (Ô Marie, je suis à toi, sauve-moi !)
10 octobre 2016
En ce jour anniversaire, comme chaque mois, la messe est célébrée par fr. Manuel Rivero o.p. aux intentions de tous les amis de l’association et pour la prochaine béatification de ce grand spirituel : le père Marie-Joseph Lagrange. Nous aussi, à cette occasion, de près ou de loin, nous nous unissons à cette prière.
http://www.mj-lagrange.org/?page_id=35
Pour les grâces reçues, écrivez… : pere.marie.joseph.lagrange@gmail.com.
9 octobre 2016
Homme d’étude et de prière
Je pense que la récitation du rosaire, à laquelle le père Lagrange était très quotidiennement fidèle, avait aussi ce rôle d’apaisement. Les motifs étaient plus profonds : sa dévotion à la Sainte Vierge était restée enfantine et confiante ; autant qu’un homme d’étude, c’était l’homme de la prière, et il rayonnait autour de lui cette zone paisible de silence et de sérénité qui entoure les hommes dédiés à la prière. Prière et distraction manuelle étaient les dérivatifs nécessaires qui équilibraient dans sa vie une somme énorme de labeur intellectuel. (Témoignage du P. Raymond Brückberger OP.)
8 octobre 2016
Prier pour obtenir la vérité et l’obéissance
À une époque où les attaques contre le P. Lagrange devenaient particulièrement violentes et laissaient croire à la fermeture de l’École biblique par les autorités de Rome, les pères Vincent et Abel ont demandé au père Lagrange : « Que ferons-nous si l’École est fermée ? ». Le P. Lagrange a pris en mains son grand Rosaire avec les quinze mystères en disant : « Voici ce que nous ferons : Nous prendrons notre chapelet pour demander à la Sainte Vierge de nous obtenir deux choses : la vérité et l’obéissance. » (Témoignage du père Gebhard-Maria Behler OP.)
7 octobre 2016
Rosaire, prière vitale ou vie priée
Le père Lagrange faisait du Rosaire sa prière journalière. Avec Léon XIII, il voyait dans le Rosaire l’Évangile en raccourci (evangelium breviatum) qui, tel un diorama, déroule les mystères du Salut devant les “yeux illuminés du cœur”. Aussi, se faisait-il partout, auprès de la famille dominicaine, le défenseur et le propagateur du Rosaire. “Le Rosaire, disait-il familièrement et en orant expérimenté… ça réussit toujours”. De toute évidence, le Rosaire était pour lui mieux qu’une prière vocale ou mentale, une prière vitale… une vie priée. Signe encore de sa dévotion à Notre-Dame, son refus irréductible de tout honoraire pour avoir écrit sur la Mère de Dieu.
En bref, Jésus et Marie lui devenaient présents comme la source quotidienne de sa confiance et de son courage (Témoignage du frère Ephrem Lauzière OP).
« Ô Marie, Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous ! »
6 octobre 2016
Comme tous les dominicains, le père Lagrange portait accroché à sa ceinture un rosaire. Et on m’a dit que chaque jour, il disait les trois chapelets, dont se compose la prière du rosaire, qu’il superposait à la récitation de son bréviaire.
Un jour où je m’étonnais qu’il pût avoir recours à cette pratique presque enfantine, il me répondit en me citant Pascal et dans Pascal le passage sur les liens du corps et de l’esprit et des actes automatiques avec la pensée, la prière et le salut. Car, « en nous tout est un, tout est divers ». Mais les éléments ne s’expliquent que par le Tout. « Il y a trois moyens de croire : la raison, la coutume et l’inspiration […] Il faut nourrir son esprit aux preuves, s’y confirmer par la coutume, mais s’offrir par les humiliations aux inspirations qui seules peuvent faire le vrai et salutaire effet. » (Jean Guitton de l’Académie française : Portrait du père Lagrange.)
« Salut, Mère de miséricorde, notre vie, notre espérance, salut… »
5 octobre 2016
Un autre souvenir du fr. François Glatz, OP :
« Un jour que le père Lagrange nous faisait des projections sur la Terre sainte, en nous montrant la fontaine de Nazareth, il nous dit à peu près ceci : « La Vierge Marie est souvent venue là ; souvent puisque c’était l’unique fontaine de la ville. »
Puis, il nous parla de la Vierge Marie en termes délicats et affectueux et en terminant sa phrase il eut cette exclamation : “elle est si bonne !” et sa voix s’acheva dans un demi sanglot. »
« Ô Marie, je vous donne mon cœur pour Jésus. »
4 octobre 2016
Le père Lagrange priait son rosaire autour du cloître.
À la fin de sa prière, il aimait déposer quelques roses blanches au pied de la statue de la Vierge.
(Témoignage du fr. François Glatz OP.)
« Ô Marie, divine Marie, donnez-moi la grâce : sans vous je ne peux rien faire. »
3 octobre 2016
Exégèse et dévotion à la Vierge
Ainsi s’exprimait le père Lagrange aux séminaristes à Toulouse :
“Le problème de l’exégèse est absolument vital pour l’Église en ce moment, mais je vous en préviens, c’est très dangereux pour la foi et il ne faut pas se lancer dans cette étude sans une très grande dévotion à la Sainte Vierge”.
(Témoignage du fr. Marie-Joseph Nicolas, OP.)
« Marie, Mère du Verbe, Patronne des Prêcheurs, faites-le naître en moi afin que je le donne aux autres. »
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