28 janvier 2016
Le jour où Thomas d’Aquin eut achevé son « Commentaire sur l’Eucharistie », il le présenta au Christ de l’autel : « Tu as bien parlé de moi, Thomas, que veux-tu en récompense ? », entendit-il à genoux devant le crucifix. Et le Docteur angélique de répondre : « Toi-même, Seigneur. » À l’exemple de Thomas, qu’il appelait « l’ange de l’École », le père Lagrange n’aspirait qu’à une seule récompense : Dieu lui-même. L’Église vénère le Christ à la table de l’Eucharistie et à la table de la Parole de Dieu. Le père Lagrange le dit à sa manière : « J’oserai dire que l’Écriture sainte est, comme les sacrements, une chose sainte »
(Prier 15 jours avec le Père Lagrange. Manuel Rivero o. p.)
23 janvier 2016
http://www.paroleetsilence.com/POUR-UNE-THEOLOGIE-DE-LA-COMMUNICATION_oeuvre_11689.html
22 janvier 2016
L’École biblique à l’honneur dans un numéro spécial du FIGARO
http://www.ebaf.edu/?p=4760&lang=fr
21 janvier 2016
Ce fut l’œuvre de Jésus de fonder cette unité du genre humain, non plus seulement sur la création, comme les Juifs qui n’en tiraient aucune conclusion pratique de fraternité, mais encore sur la foi au même Père. S’il s’était arrêté à cette formule, on pourrait encore attribuer à un coup de génie cette fusion de deux concepts également certains pour nous, dont le lien était alors ignoré : l’unité du Dieu créateur, et le devoir pour toutes ses créatures de lui rendre un même culte. C’est de la sorte que nombre d’âmes religieuses envisagent le rôle et la personne de Jésus-Christ. Son évangile a introduit dans le monde la notion du Dieu père de tous, désireux du salut de tous, qui doivent donc l’aimer et s’aimer entre eux comme des frères. (Père Lagrange. L’Évangile de Jésus-Christ, “Le Fils de Dieu, Dieu comme son Père”).
18 janvier 2016
Jean 17, 1-24. Prière du Christ pour l’Unité de l’Église
Que tous ceux qui souhaitent l’unité des chrétiens sentent leurs désirs s’enflammer en lisant cette parole : Je prie « afin que tous soient un, comme toi-même, ô Père, tu es en moi et moi en toi, afin qu’eux aussi soient en nous ». Cette unité, c’est la marque divine de la religion de Jésus : « de façon que le monde croie que tu m’as envoyé ». Et Jésus le répète avec une énergie croissante : « afin qu’ils soient un, comme nous sommes un ». Ce n’est pas par la simple imitation d’un modèle que se formera cette unité, c’est l’union au Père par Jésus qui créera une unité parfaite : « Moi en eux et toi en moi, afin qu’ils soient consommés dans l’unité » (Toute cette doctrine a été admirablement développée dans l’Encyclique Mortalium animos du Saint-Père Pie XI. Père Lagrange, L’Évangile de Jésus-Christ).
14 janvier 2016
Que la vérité puisse devenir une idole, voire une idole cruelle, au nom de laquelle les fils les plus fidèles de l’Église n’ont pas été moins tourmentés que les plus déviants, l’histoire de la crise moderniste au temps de Pie X en administre la preuve. Le fondateur de l’École biblique de Jérusalem, même s’il n’a pas été aussi sévèrement matraqué que d’autres savants catholiques, a dû subir une redoutable épreuve de l’obéissance. La vérité, qui est une lumière de nature à libérer l’esprit, peut devenir une arme meurtrière, tout comme elle peut aussi servir de remède bénéfique. En la personne du P. Lagrange, se voit une figure de la miséricorde de la vérité : de la vérité administrée comme le baume du Samaritain plutôt que comme la trique de l’inquisiteur (Fr. Bernard Montagnes, o. p. « Le P. Lagrange ou la miséricorde de la vérité. » La Vie spirituelle, « Les miséricordieux » mars-avril 1992, n° 699).
10 janvier 2016
« Mon Jésus, je voudrais être enseigné de vous, docibilis Dei.
Je le suis par votre Écriture, par votre Église. »
(Père Lagrange, Journal spirituel, 28 septembre 1913)
Comme chaque mois, le 10, nous nous retrouvons en communion de prières avec frère Manuel Rivero qui célèbre la messe pour la béatification du père Lagrange. Confions à l’intercession du père Lagrange une grâce dont nous avons besoin et disons ensemble la prière pour la glorification du Serviteur de Dieu :
http://www.mj-lagrange.org/?page_id=631&lang=en
6 janvier 2016
Jésus est la lumière, mais une lumière qu’il faut d’abord désirer, une lumière qui grandit à mesure que l’homme se dépouille d’une fausse science et s’offre à ses rayons, tandis qu’elle est cachée aux superbes. Ce qui est vrai essentiellement de Jésus l’est aussi de ses disciples. Il est la lumière du monde, ils sont aussi la lumière.
Mais comment les disciples ont-ils reçu cette lumière qui ne leur appartient point en propre, si ce n’est, comme l’explique saint Luc, en ouvrant les yeux à la lumière qu’est Jésus, tandis que d’autres se cantonnent dans leurs ténèbres ? (Luc 11, 35).
« Si donc ton corps entier est éclairé, n’ayant aucune partie ténébreuse, combien sera-t-il éclairé tout entier lorsque la lampe par son éclair t’illuminera ! » (Luc 11, 36) (Père Lagrange, L’Évangile de Jésus-Christ).
Entrés dans l’humble étable qui servait de maison, les mages virent l’Enfant, avec Marie sa mère, se prosternèrent devant lui, et ouvrant leurs sacoches de voyage offrirent les présents dont ils s’étaient munis pour le petit roi : de l’or, de l’encens et de la résine parfumée qu’on nommait la myrrhe. Plus tard on y a vu des symboles : l’encens est réservé à Dieu, l’or va au roi, la myrrhe fut employée dans la sépulture du Christ (Père Lagrange. L’Évangile de Jésus Christ).
« Votre volonté adorée, ô Jésus, Fils de Dieu, Dieu incarné par votre volonté de nous sauver ! » (Père Lagrange. Journal spirituel).
1er janvier 2016
Ce titre de Mère de Dieu fait toute la grandeur de Marie : “La Bienheureuse Vierge, du fait de sa maternité divine, possède une certaine dignité infinie, par suite du bien infini qui est Dieu”. (Saint Thomas, la, q 25, a 6). Abîme pour nos intelligences, la Maternité divine donne la raison à tout le mystère marial, et sans elle, rien ne s’explique.
« Daignez donc, ô Mère de la Sagesse, instruire vos enfants : votre conversation n’a pas d’amertume, votre discipline est douce, vos leçons forment l’esprit et le cœur » (Père Lagrange, Journal spirituel).
L’humanité du Christ, du fait qu’elle est unie à Dieu ; la béatitude créée, du fait qu’elle est jouissance de Dieu ; et la bienheureuse Vierge, du fait qu’elle est Mère de Dieu, ont en quelque sorte une dignité infinie, dérivée du bien infini qu’est Dieu. Sous ce rapport rien ne peut être fait de meilleur qu’eux, comme rien ne peut être meilleur que Dieu.
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