L’éloge de Marie-Joseph Lagrange par Xavier Zubiri apparaît dans un contexte non conventionnel, le texte ayant été écrit en 1938. Sa thèse est que Lagrange a compris les enseignements donnés par Léon XIII, dans son encyclique Providentissimus Deus (1839), bien mieux que tous les autres spécialistes de la Bible. Il est clair que la révélation de Dieu se fait par l’inspiration. Mais l’inspiration de l’hagiographe n’est pas une infusion de mots, ni une pure réception de concepts. C’est plus une illumination qui permet un jugement d’idées plus clair et davantage en profondeur que l’auteur prétend exprimer. Dans l’inspiration, l’hagiographe explique – illuminé par une lumière divine spéciale – les idées qu’il a acquises naturellement et surnaturellement. Pour cette raison, à mesure que nous lisons le travail des hagiographes, nous pouvons découvrir ce que Dieu a essayé de nous enseigner. C’est l’importance de la méthode historico-critique basée en priorité sur le sens littéral. Ce fut la thèse de Thomas d’Aquin que Lagrange partage. Ainsi, Zubiri affirme que Lagrange a compris la tradition mieux que les traditionalistes. (Lire le texte complet en espagnol)
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