Le Rosaire ! Le méditer.
Mystères joyeux : le matin et à la messe conventuelle ;
douloureux : avant vêpres ;
glorieux : après la classe.
Chercher dans les premiers : Jésus, petit et pauvre ;
dans les seconds : Jésus, mon Dieu et mon juge,
et toujours par Marie ! (Père Lagrange).
29 avril 2015
« Je demande à sainte Catherine de Sienne, la connaissance de Dieu et de mon néant » (Père Lagrange)
28 avril 2015
28 avril 1920, Jérusalem. Le Père Lagrange a déjà commencé son S. Matthieu.
Il termine son Avant-propos
« par cette prière, véritable moelle de l’Évangile, apprise de M. Olier, fondateur de la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice :
“O Jésus, vivant en Marie, venez et vivez en moi,
dans votre Esprit de sainteté,
dans la plénitude de votre force,
dans la perfection de vos voies,
dans la vérité de vos vertus,
dans la communion de vos divins mystères,
dominez sur toute puissance ennemie,
dans votre Esprit, à la gloire du Père” »
Jérusalem, en la fête de l’Annonciation de Marie, 25 mars 1922.
Ave Maria ! “On peut bien mortifier la curiosité de l’intelligence, même en travaillant beaucoup : par exemple, en se soumettant humblement à ne pas comprendre les questions difficiles, ou peu importantes pour la vie apostolique” (Père Lagrange).
« Ô mon Jésus, ô ma Mère, si vous l’aviez voulu, je me serais avec joie consacré à une vie toute de prière, de solitude, mais puisque je ne puis douter que ma Mère Immaculée m’a donné et rendu ma vocation dominicaine, souffrez que je me prépare à travailler à votre gloire, même par l’action extérieure, sans oublier que ce que vous me demandez avant tout pour votre gloire, c’est ma propre sanctification » (Père Lagrange).
« La Vierge Marie, modèle de toute vocation, n’a pas craint de prononcer son “fiat” à l’appel du Seigneur. Qu’elle nous accompagne et qu’elle nous guide. Avec le courage généreux de la foi, Marie a chanté la joie de sortir d’elle-même et de confier à Dieu ses projets de vie. Nous nous adressons à elle pour être pleinement disponibles au dessein que Dieu a sur chacun de nous ; pour que grandisse en nous le désir de sortir et d’aller, avec sollicitude, vers les autres (cf. Lc 1, 39). Que la Vierge Mère nous protège et qu’elle intercède pour nous tous ! » (Conclusion du message du pape François pour la 52e journée mondiale de prière pour les vocations).
Seigneur, donnez des prêtres.
Seigneur, donnez-nous de saints prêtres !
25 avril 2015 : Saint Marc
Dans son Avant-propos du commentaire de l’Évangile selon saint Marc (édition de 1911), le P. Lagrange précise :
“Appuyé sur les souvenirs du Prince des Apôtres, inspiré par le ferme dessein de reproduire les faits avec une entière sincérité, saint Marc se présente comme un témoin, non pas oculaire, mais informé et irréprochable de la vie du Fils de Dieu parmi nous. Ou plutôt, dans son texte, c’est Pierre lui même qui rend de nouveau témoignage au Christ Jésus. C’est donc de cette manière que le fidèle Apôtre se trouve être le fondement posé par le Sauveur.
En essayant de comprendre ce qu’a écrit Marc, écho de ce qu’a dit Pierre, témoin de Jésus, je n’ai eu d’autre intention que de mieux entendre les paroles de vie. Je soumets ce que j’en ai écrit, sans aucune réserve, au jugement du successeur infaillible de saint Pierre, qui est comme lui le Vicaire de Jésus-Christ” (Jérusalem, 8 décembre 1910, en la fête de l’Immaculée Conception).
Le Père Lagrange était admiré et vénéré pour sa simplicité, sa bonté et son humilité.
“On aime ce qui est bon, non seulement dans le sens philosophique, mais la bonté, la bienveillance, la miséricorde. La supériorité d’esprit, de manières, de science, de connaissance des hommes et des choses n’est pas ce qui attire : il faut se faire pardonner tout cela.” (Père Lagrange)
La foi et l’action. Il est inutile de se consumer l’esprit dans la méditation des côtés sombres : la faiblesse des hommes, leur orgueil stupide, leurs résistances, tout ce qui accable la pensée lorsqu’on réfléchit à l’oeuvre de Dieu. De sa part tout est lumière, tout est bonté : c’est là qu’il faut regarder et se prendre d’un grand amour pour son règne y consacrer sa pensée, ses forces, sa vie… pourquoi son règne est-il si chétif, cruel mystère ; que ton Règne arrive…. qu’il arrive davantage… (Père Lagrange)
Non, ils ne se sont pas trompés, les apôtres qui ont parcouru le monde pour prêcher Jésus-Christ, affrontant la faim, la soif, les faux frères, revêtus de vêtements grossiers ou de peaux de bêtes. Elles ne se sont pas trompées les vierges qui ont sacrifié la naissance, la fortune, le bonheur domestique et tous les attraits souriants à leurs vingt ans et qui se sont enfermées dans le cloître pour servir Jésus-Christ. Ils ne se sont pas trompés les martyrs qui ont versé leur sang pour lui sur toutes les plages. Ils ont tout sacrifié à Dieu, comment voulez-vous que Dieu leur manque. Mon Dieu, disait le psalmiste, vous me prendrez dans la gloire (Père Lagrange).
2015-04-21 L’Osservatore Romano
« Aujourd’hui, l’Eglise est une Eglise de martyrs ». Et parmi ceux-là se trouvent « nos frères égorgés sur la plage de Libye ; ce jeune garçon brûlé vif par ses camarades parce que chrétien ; ces migrants qui en haute mer sont jetés à l’eau parce que chrétiens ; ces Ethiopiens, assassinés parce que chrétiens ». Rappelant l’histoire du protomartyr saint Etienne, le Pape François, lors de la Messe célébrée mardi 21 avril dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, a rappelé les nombreux martyrs d’aujourd’hui : également ceux dont nous ne connaissons pas les noms, qui souffrent dans les prisons ou qui sont calomniés et persécutés « par tant de sanhédrins modernes » ou encore, qui vivent chaque jour « la fidélité au sein de leur famille ».
Le Souverain Pontife a commencé l’homélie en indiquant précisément ce que tous les martyrs ont en commun : ce sont ceux, a-t-il expliqué, « qui dans l’histoire de l’Eglise ont offert le témoignage de Jésus », sans avoir « besoin de quiconque d’autre : pour eux, seul Jésus était suffisant, parce qu’ils avaient foi en Jésus ».
« Il est curieux » – a fait remarquer le Pape – de constater combien « l’histoire d’Etienne » suit « les mêmes pas que Jésus », c’est-à-dire le schéma des « faux témoins » pour « soulever le peuple et le conduire au jugement ».
Ainsi Etienne, « lorsqu’il confesse sa vision de Jésus, ce que Dieu lui fait voir à ce moment-là à lui, rempli de l’Esprit Saint, sont scandalisés et crient très fort, font du vacarme, se bouchent les oreilles ». Et cela est un « beau signe », a commenté le Pape, parce qu’ils « ne voulaient pas écouter ». Et ainsi « se dressent-ils tous ensemble contre lui, le traînent en dehors de la ville et se mettent à le lapider ».
La « parole de Dieu déplaît toujours à certains cœurs ; la parole de Dieu t’ennuie si tu as le cœur dur, quand tu as le cœur païen, parce que la parole de Dieu t’appelle à aller de l’avant, en cherchant et en te nourrissant de ce pain dont parlait Jésus ».
Tandis qu’ils le lapidaient, Etienne priait en disant : « Seigneur Jésus, accueille mon esprit ». Comment ne pas se souvenir que Jésus avait dit sur la croix : « Père, entre tes mains je laisse mon esprit » ?
Mais « ceux qui persécutaient les prophètes, ceux qui ont persécuté et tué Etienne et tant de martyrs, ceux-là – Jésus l’avait dit – croyaient rendre gloire à Dieu, ils croyaient » qu’en agissant de la sorte, « ils étaient fidèles à la doctrine de Dieu ». Et, a affirmé le Pape, « aujourd’hui je voudrais rappeler que l’histoire de l’Eglise, la véritable histoire de l’Eglise, est l’histoire des saints et des martyrs : les martyrs persécutés » et beaucoup également « tués par ceux qui croyaient rendre gloire à Dieu, par ceux qui croyaient détenir la vérité : au cœur corrompu, mais la vérité ».
Encore « de nos jours, combien d’”Etienne” y a-t-il dans le monde ! », s’est exclamé le Pape. Et de rappeler des histoires récentes de persécution : « Pensons à nos frères égorgés sur la plage de Libye ; pensons à ce jeune garçon brûlé vif par ses camarades parce que chrétien ; pensons à ces migrants qui en haute mer sont jetés à l’eau parce que chrétiens ; pensons – avant-hier – à ces Ethiopiens, assassinés parce que chrétiens ». Et encore, a-t-il ajouté, à « tant d’autres que nous ne connaissons pas, qui souffrent dans les prisons parce que chrétiens ».
Aujourd’hui, a affirmé François, « l’Eglise est l’Eglise de martyrs : ils souffrent, donnent leur vie et nous recevons la bénédiction de Dieu pour leur témoignage ». Et « il y a aussi les martyrs cachés, ces hommes et ces femmes fidèles à la force de l’Esprit Saint, à la voix de l’Esprit, qui cheminent, qui cherchent des routes nouvelles pour aider leurs frères et mieux aimer Dieu ». Et pour cette raison, « ils sont suspectés, calomniés, persécutés par tant de sanhédrins modernes qui se croient maîtres de la vérité ». Aujourd’hui, a dit le Souverain Pontife, il y a « tant de martyrs cachés » et parmi eux il y en a beaucoup « qui pour être fidèles au sein de leur famille, souffrent beaucoup de cette fidélité ».
« Notre Eglise est Eglise de martyrs ». Par conséquent, a exhorté le Pape, « unissons-nous à Jésus dans l’Eucharistie, et unissons-nous à tant de frères et sœurs qui souffrent le martyre de la persécution, de la calomnie et de l’assassinat pour être fidèles à l’unique pain qui rassasie, c’est-à-dire Jésus ». (Pape François)
Offrir à Dieu non seulement ce qui est pénible, mais aussi ce qui est agréable, protestant qu’on ne le fait que pour son amour (Père Lagrange)
20 avril 2015
Jésus-Christ dans la prière, Jésus-Christ dans mes frères,
Jésus-Christ dans l’Écriture et dans l’étude,
Jésus-Christ en moi-même,
Jésus-Christ partout, et toujours par Marie (Père Lagrange)
L’étude par elle-même, n’aboutit pas à la connaissance qui fait aimer le Seigneur Dieu : cependant elle semble être une disposition, que Dieu nous demande en raison de notre vocation spéciale, pour se faire connaître à nous dans la sainte oraison (Père Lagrange)
18 avril 2015
“Oh mon Dieu, j’ai crié vers vous pour avoir votre amour, et il me semble que vous me répondez que je ne l’aurai pas sans la Croix. Ah! Seigneur Jésus” (P. Lagrange)
Donne ce que tu commandes, et commande ce que tu veux. Qu’il me soit fait selon ta Parole. (St Augustin)
Dans l’ignorance où nous sommes de Dieu, il nous est doux de savoir qu’il est Père, par conséquent infiniment tendre et indulgent ; Fils incarné pour nous, vivant en nous pour nous faire participer à ce qu’il tient du Père ; Esprit vivifiant et sanctificateur, principe de charité. Oh ! que cette révélation de la Trinité des personnes divines nous est utile, et qu’il en faut remercier Notre-Seigneur ! (P. Lagrange)
16 avril 2015
La grâce ne coule pas comme un torrent qui ravage, mais comme une eau tranquille qui se répand dans des canaux disposés avec art : les plantes les plus rapprochées du réservoir sont arrosées avec plus d’abondance : ainsi importe-t-il de se tenir, le plus possible, en communication avec ceux que Dieu a chargés de nous distribuer la grâce avec leurs paroles, les sacrements et les prières. (P. Lagrange)
Pensée du jour (P. Lagrange, Journal spirituel)
La miséricorde est le critérium du dernier jugement. Ceux qui cherchent dans la vie le dévouement pour soulager les autres ne sombreront jamais ; ceux qui cherchent la science, la gloire, même avec des vues élevées, peuvent sombrer. Nous aimons à croire que les hommes miséricordieux seront sauvés, nous espérons que, s’ils sont incroyants, Dieu leur fera la grâce finale.
Pensée du P. Lagrange (Journal spirituel)
Seigneur Jésus, on est bien avec vous. N’est-il pas vrai que c’est l’humilité qui me manque le plus, que faute d’humilité je reste sur le seuil de la vie spirituelle ?
Une pensée du P. Lagrange :
Songer que la moindre désobéissance peut compromettre ma sanctification, mon salut et celui des autres.Dieu est infiniment miséricordieux, mais la désobéissance est certainement le chemin de l’enfer.
12 avril 2015
Le P. Lagrange aimait chanter le Salve Regina
Grâces vous soient rendues, ô mon Dieu, pour votre infinie miséricorde : ne vous lassez point de mon ingratitude, ne vous fatiguez pas de mon imbécile vanité, ne vous éloignez pas de mes souillures et du cloaque de mes iniquités : ayez pitié, ayez pitié !
(Père Lagrange, Journal spirituel).
10 avril 2015
« Pas d’autre récompense, si ce n’est vous Seigneur Jésus… ! » (Père Lagrange, Journal spirituel, 1921)
En communion avec fr. Manuel Rivero o.p., vice-postulateur de la cause de béatification, qui célèbre l’eucharistie de ce jour aux intentions confiées par les amis du père Lagrange.
7 avril 2015
À Jérusalem, le père Lagrange soutenait l’apostolat des Frères des écoles chrétiennes, fondées par saint Jean Baptiste de la Salle, qui éduquaient des milliers d’enfants en Terre sainte. Il leur conseillait la joie comme pédagogie évangélique.
Aujourd’hui encore, la joie témoigne de la foi dans la Bonne Nouvelle. Il y a la joie immense de certains rassemblements comme les JMJ. Cette joie trouve ses racines dans la Croix du Christ. Il ne s’agit pas d’un bien-être éphémère, mais d’un fruit de la présence de l’Esprit Saint, tel que saint Paul le décrit dans son Épître aux Galates (5, 22). (Le père Lagrange, lumière pour la nouvelle évangélisation par frère Manuel Rivero o.p.).
6 avril 2015
Mt 28. 8 Et quittant bien vite le tombeau avec des sentiments de crainte et de grande joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples (L’Évangile de Jésus Christ par le R.P. Marie-Joseph Lagrange des frères Prêcheurs).
5 avril 2015
Le corps de Jésus, douloureux dans la Passion et glorieux dans la Résurrection, relie l’humanité, c’est-à-dire tout homme, à Dieu le Père. Le mystère de l’Incarnation fonde aux yeux du chrétien les droits humains sacrés, le dialogue interreligieux et l’amitié entre des personnes de race et de culture différentes.
(Le Père Lagrange et la Vierge Marie. Méditations des mystères du Rosaire par frère Manuel Rivero o.p.)
Bonnes et saintes fêtes de Pâques !
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