23 novembre 2017
Programme
► 15h30
Accueil et salutations de bienvenue
- GIANNI FESTA OP, Postulateur Général de l’Ordre des Prêcheurs, Rome
- MICHAL PALUCH OP, Recteur de la PUST, Rome
- BRUNO CADORÉ OP, Maître Général de l’Ordre des Prêcheurs, Rome
► 16h00
MONS. GIACOMO MORANDI, Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, Cité du Vatican
La figure du P. Marie-Joseph Lagrange (1855-1938) entre la vocation pour les études biblico-théologiques et l’appel à la sainteté
► 16h30
- MAURICE GILBERT SJ, Institut Pontifical Biblique, Rome
Les virtus évangéliques de l’exégète Lagrange
► 17h00
- JEAN JACQUES PÉRENNÈS OP, Directeur de l’“École Biblique et archéologique de Jérusalem”, à Jérusalem
L’héritage du père P. Marie-Joseph Lagrange (1855-1938) dans l’École biblique de Jérusalem aujourd’hui
► 17h30
- AUGUSTIN LAFFAY OP, Institut Historique Dominicain, Toulouse
Le P. Marie-Joseph Lagrange (1855-1938): un itinéraire spirituel
► 18h00
Inauguration de l’Exposition historique et documentaire organisée par la province dominicaine de Toulouse:
Le p. Marie-Joseph Lagrange (1855-1938). Itinéraire spirituel à travers des documents et des photographies
Buffet pour partager un moment de convivialité et de récréation avec les participants
Prière du Serviteur de Dieu, p. Marie-Joseph Lagrange à la Sainte Vierge, pour laquelle il était une dévotion particulière et qu’il priait quotidiennement en récitant le Saint Rosaire, une prière née dans le cœur des fils et filles de Saint Dominique :
Ave Maria!
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit!
Je déclare devant Dieu que mon intention est de mourir dans la Sainte Église Catholique,
à laquelle j’ai toujours appartenu de cœur et d’âme depuis mon Baptême,
et de mourir fidèle à mes vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, dans l’Ordre de Saint Dominique.
Je me recommande pour cela à mon bon Sauveur Jésus, et auprès de sa très Sainte Mère, toujours si bonne pour moi.
Je déclare aussi, de la manière la plus expresse,
que je soumets au jugement du siège apostolique tout ce que j’ai écrit.
Je crois pouvoir ajouter que j’ai toujours eu l’intention de contribuer au bien, dans toutes mes études,
je veux dire au règne de Jésus-Christ, à l’honneur de l’Église, au bien des âmes.
Je veux dire encore une fois, je suis fils de Marie :
«Tuus sum ego, salvum me fac!»
Amen.
La Postulation Générale de l’Ordre des Prêcheurs
(20 novembre 2017)
7 novembre 2017
Un exemple pour le Père Lagrange
« 7 novembre 1881 : Bienheureux Pierre de Tiferno… Il est admirable de voir, une fois sa profession émise, comment il a brillé par l’innocence de ses mœurs et son honnêteté, avec quelle ferveur il a accompli tout ce qui regarde le culte divin, par quelle charité et mépris de soi il a excellé dans l’observance des lois de son Ordre. Amant de la solitude et s’étudiant sans cesse à la contemplation divine, il ne semble pas avoir eu devant les yeux autre chose que le propos de s’unir à Dieu avec ferveur, de cultiver son esprit par la science sacrée, afin d’être en mesure de se consacrer au salut des âmes, selon la règle de son Institut, non seulement par ses prières et ses mérites, mais aussi par un zèle selon la science. » (Père Lagrange, Journal spirituel.)
Pierre de Tiferno, dominicain = Pierre Capucci naquit en 1390 à Città di Castello, autrefois Tiferno Tiberino en Italie. Il revêtit l’habit de l’ordre dominicain en 1404. Il fut le compagnon de S. Antonin (fêté le 10 mai) et du Bx Fra Angelico (fêté le 18 février) à l’époque du Grand Schisme et du renouveau de la vie dominicaine au couvent de Cortone en Ombrie. Il y passe toute sa vie, s’adonnant à la contemplation des mystères divins et aux œuvres de pénitence. Comme beaucoup de prédicateurs de son époque, il prêchait volontiers sur les fins dernières invitant ses auditeurs à « méditer sur la mort temporelle afin d’éviter la mort éternelle ». Il mourut le 21 octobre 1445. Il a été déclaré « Bienheureux » le 11 mai 1815, en même temps que Jacques de Voragine, dominicain, archevêque de Gênes.
Toussaint 2017
… Nos saints … nos héros. Pratiquer la vertu dans un degré héroïque, je ne sais comment cela se mesure dans les procès de canonisation ; il me semble que cela veut dire surtout être dominé, envahi par un amour de Dieu si vainqueur qu’il donne à toutes les actions une inappréciable valeur de charité. Et tout d’abord, puisque le héros est celui qui fait le sacrifice de sa vie, le saint est celui qui aime Dieu plus que lui-même. On peut dire que pour l’Église, le type du saint c’est le martyr. On peut hésiter sur tel ou tel vertueux personnage. On n’hésite pas en présence du martyre. La fête de tous les saints est d’abord celle des saints martyrs, ce sont eux par antonomase qu’on inscrit au martyrologe, dont les reliques servent à consacrer les autels. Vous voyez que le saint est bien tout d’abord un héros, un héros de la charité divine. C’est parce qu’ils ont aimé Dieu qu’ils ont sacrifié leur vie … Et après eux c’est la phalange moins nombreuse des docteurs, qui ont eux aussi l’auréole, parce que leur ardente recherche de la vérité se terminait en Dieu, et que ce n’était point une spéculation abstraite, mais une amoureuse contemplation. Puis les vierges dans leur solitude, qui serait vide et stérile si elle n’était pleine de Dieu. Enfin le nombre immense de tous ceux qui se sont consumés au service du prochain, parce qu’en lui ils voyaient les créatures de Dieu, aimées de Dieu, appelées à jouir de Lui dans la communauté de la fraternité des enfants de Dieu. (Père Marie-Joseph Lagrange, o. p., Journal spirituel. Jérusalem, Toussaint 1908, extrait.)
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