Écho de notre page Facebook : juillet 2024

5 juillet 2024

« Je veux la miséricorde, non le sacrifice » (Mt 9, 13)

Dans son « Journal spirituel », le P. Lagrange écrit :

Modèle et docteur de la charité envers le prochain

Elle commence dans la miséricorde et s’achève dans le zèle : deux branches bien distinctes : pour la première, les âmes douces, bonnes, caressantes, pour la deuxième, les âmes plus âpres, qui montrent le sacrifice.

Miséricorde : amour indulgent et compatissant qui soulage et console celui qui en est l’objet. Elle gagne par la bienfaisance, surtout les âmes faibles, préoccupées de leurs intérêts : les âmes fortes en ont besoin aussi : ce sont les consolations que Dieu mêle aux épreuves. Tuis vero Misericors Deus maestis rebus quædam etiam jucunda permiscuit, quod certe in sanctis omnibus facit, quos neque tribulationes neque jucunditates sinit habere continuo. Saint Jean Chrysostome (Fête de saint Joseph).

La miséricorde de N. S. s’annonce, même avant sa naissance, par le nom qu’il prend : Jésus, Sauveur. Celui qui sauve l’honneur, la fortune, la vie, le courage de son frère est miséricordieux : que dire de celui qui sauve l’âme. Dès le premier moment il se met à la portée des plus petits : natus est vobis hodie Salvator, aux bergers qu’il remplit de joie. Pour récompenser les mages, il les réjouit en revoyant l’Étoile. Joies religieuses, pures et profondes : il vient apporter la miséricorde.

Le dénuement, les privations de N.S. sont un acte vrai de miséricorde pour toutes les âmes qui, dans la suite, viendraient se réconforter dans cette méditation : il touchait l’âme de tous les chrétiens de tous les temps. Pauvreté, obscurité, humilité de sa vie, œuvre personnelle de miséricorde : en même temps ces actes appelaient à lui les âmes qui devaient l’imiter.

FrenchItalianEnglishGermanSpanishChineseMalagasyPortuguese, BrazilPortuguese, PortugalTagalogVietnamese