30 novembre 2021
1ère semaine de l’Avent
« Venez, Seigneur Jésus !
Nous attendons votre avènement dans nos âmes…
L’humilité, l’esprit de sacrifice, le don de soi,
Mais aussi l’énergie indomptable d’âmes qui se sont dévouées à vous,
Venez !
Ô Marie, Sainte Mère de Dieu, rendez-nous dignes de le recevoir.
Venez, Seigneur Jésus ! »
(Marie-Joseph Lagrange o.p., Journal spirituel.)
26 novembre 2021
Le temps de la ruine du Temple et celui de l’avènement du Fils de l’homme
« De même, vous aussi, quand vous verrez ces choses-ci arriver, sachez que le règne de Dieu est proche. En vérité, je vous dis que cette génération ne passera pas avant que tout ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. » (Luc 21, 31-33)
Au temps où saint Luc écrivait on ne le croyait pas. […] Il indique seulement que les premiers indices du fléau seront le présage de la délivrance pour les chrétiens. La menace qui courbe la tête des Juifs est pour les fidèles un espoir : « Redressez-vous, et relevez vos têtes, car votre délivrance approche ». Les douleurs font place à la joie ; l’Église est vraiment née sur les débris de la synagogue. (extrait d’un commentaire de Marie-Joseph Lagrange o.p., L’Évangile de Jésus Christ avec la synopse évangélique, Artège, 2017, p. 525)
24 novembre 2021
Saint André Dung-Lac et ses compagnons, Vietnam, (1745-1862)
C’est parce qu’ils ont aimé Dieu qu’ils ont sacrifié leur vie… ils sont morts pour la cause de la vérité, pour les droits de la conscience, et par charité aussi pour leurs frères exposés dont ils ont sauvé la foi. (Marie-Joseph Lagrange o.p., Journal spirituel, Cerf, 2014.)
23 novembre 2021
Évangile selon saint Luc 21, 6-7.
Discours sur la ruine du Temple
Saint Luc qui a compris les présages du temps a mis en termes plus clairs ce qui demeurait obscur chez ses devanciers (Matthieu et Marc). C’est donc chez eux surtout qu’il faut chercher la tradition la plus ancienne du discours, de préférence dans la juxtaposition d’un double thème qu’on pourrait disposer sur deux colonnes parallèles (voir RB (1906) ou sur le site L’avènement du Fils de l’homme). Dans la première, thème de la ruine du Temple, Jésus parle successivement du temps de détresse, de la façon dont devront se comporter les disciples, et (dans la deuxième, le thème) de la catastrophe. Les mêmes points sont repris dans l’instruction sur l’avènement. Et c’est seulement alors que l’opposition est marquée entre les deux thèmes quant au temps. (Voir le commentaire complet du P. Lagrange dans son livre : L’Évangile de Jésus Christ avec la synopse, éd. Artège, 2017, pp. 512-516.)
21 novembre 2021
Le Christ, Roi de l’Univers
Jésus répondit : « La royauté qui est la mienne, n’est pas originaire de ce monde. » (Jean 18, 36.)
Étonné et embarrassé de cette distinction, peu familier avec les notions spirituelles, Pilate s’en tient à son point de vue : « Alors tu es roi tout de même ». Jésus l’accorde, au sens qu’il a indiqué : « Tu l’as dit, je suis roi tout de même » ; et pour préciser sa pensée, il est venu dans monde pour rendre témoignage à la vérité : il entend régner d’abord sur les esprits, et ceux qui cherchent la vérité l’écoutent. (Marie-Joseph Lagrange o.p., L’Évangile de Jésus Christ avec la synopse évangélique, Artège, 2017, p. 593.)
17 novembre 2021
École Biblique et Archéologique Française
130 ANS DE L’ÉCOLE BIBLIQUE SOUS LE PATRONAGE DE SAINT ALBERT LE GRAND
« Cela fait exactement cent trente ans ce-jour-ci, jour de la fête d’Albert le Grand, que l’École biblique a ouvert ses portes pour la première fois. » annonçait, ce lundi 15 novembre, le fr. Anthony Giambrone, o.p. au début de son homélie.
En 1891, lors de l’ouverture de l’École, Albert n’était pas encore canonisé. Le choisir comme patron de l’École, non Saint Étienne, Saint Thomas, ou bien Saint Jérôme, n’était donc pas une évidence.
Pourquoi Albert le Grand comme patron de l’École biblique ? La réponse dans l’article de la semaine :
Version française : https://www.ebaf.edu/…/130-ans-de-lecole-biblique-sous…/
English version : https://www.ebaf.edu/…/130-years-of-the-ecole-biblique…/
17 novembre 2021
« Fr. Marc Leroy, o.p., Directeur de la Revue biblique, présente sa dernière livraison de la rentrée académique 2021-2022 : La revue aime aussi s’inscrire dans la tradition de l’École biblique de Jérusalem. Dans ce même numéro, le frère Michel Gourgues, o.p. (Collège universitaire dominicain d’Ottawa), ancien étudiant et professeur invité de l’École biblique, a voulu marquer le centième anniversaire du commentaire de l’évangile selon saint Luc du P. Lagrange, publié en 1921 ». (Nouvelles de Jérusalem, n° 102, Octobre 2021, p.25.)
(Pour consulter cet article dans le numéro de la Revue biblique : https://poj.peeters-leuven.be/content.php?url=article&id=3289518&journal_code=RBI.
En 2021, ce commentaire est toujours actuel et très riche d’enseignement.
Dans l’Avant-Propos de son important ouvrage, le P. Lagrange confie « Nous avons, hélas ! conscience d’offrir au lecteur un commentaire beaucoup plus littéraire que théologique. Sans oublier jamais le caractère sacré d’un livre dont Dieu est l’auteur, nous avons poursuivi, aussi avant que nous avons pu, l’étude du style, et l’humble sens grammatical des phrases et même des mots, essayant de comprendre tout le travail humain auquel saint Luc s’est livré. Rien ne nous serait plus flatteur et plus agréable que de voir un théologien accorder quelque crédit à cette étude, et s’en servir pour pénétrer plus avant dans l’intelligence de la Parole de Dieu. Non omnia possumus omnes ».En voici un extrait. Le P. Lagrange dans l’Évangile de ce jour (Luc 19, 11-28) écrit pour le verset 27 : « Les adversaires déclarés sont traités durement. En monarque oriental, le Roi procède à l’exécution séance tenante.
Luc n’ajouta pas un mot qui puisse orienter la parabole vers une application : elle l’est dès le début (v. 11), mais elle est conçue strictement comme un thème parabolique, sans aucun mélange des traits réels avec les figures. Ce sont deux situations qui sont comparées, et si l’on comprend aussitôt que le Roi figure le Christ, ce n’est pas cependant qu’il le représente directement. Les circonstances permettaient d’envisager la parabole comme une histoire qui avait en elle-même sa vraisemblance. Les adversaires ressemblent aux Juifs, les serviteurs aux disciples. La solution générale est claire : le règne de Dieu n’est pas imminent. Plutôt que de songer à s’y installer, il faut plutôt mettre à profit le temps pour y être admis plus tard, pour y régner avec le Christ. La grande place faite au paresseux est bien dans l’esprit de la parabole telle que l’expose Luc : ce paresseux est le type de ceux qui attendent bouche bée, au lieu de se mettre courageusement au travail pour Jésus ; l’esprit de crainte et de défiance n’est pas celui des disciples. Il résulte aussi de tout cela qu’on ne participera au règne de Dieu qu’après un jugement sur les œuvres ».
15 novembre 2021
Saint Albert le Grand (1200-1280), dominicain, théologien.
Patron de baptême d’Albert Lagrange
Albert Lagrange, séminariste (Souvenirs personnels) :
Je pris la soutane le 21 novembre (1878), jour où les sulpiciens se consacrent chaque année à Marie. J’admirai leur simplicité, leur détachement des honneurs, même des influences, leur existence cachée et laborieuse, féconde puisqu’ils sont les apôtres des apôtres. Un moment, cette vie me parut si utile à l’Église, si sûre parce que si dépourvue d’éclat extérieur, que je proposais à mon bon directeur, M. Lafuge, de passer la petite porte qui conduisait à la Solitude, le noviciat des sulpiciens. Il m’en détourna parce qu’il jugeait que ma vocation à l’ordre des Frères prêcheurs venait de Dieu. Et, en effet, chaque fête dominicaine augmentait mon attrait : le doute ne m’était plus possible. En attendant, on me poussait à lire beaucoup l’Écriture sainte, et surtout l’Évangile. […] L’époque des ordinations arriva. Je fus tonsuré le 6 juin (1879) et mon nom inscrit dans un cœur d’or offert par les ordinands à Notre-Dame de Lorette. À ce moment, je pris ma résolution définitive.
12 novembre 2021
« Le jour où le Fils de l’homme doit être révélé. » (Luc 17, 30)
Quels en seraient les signes précurseurs ?
Jésus résolut de couper court à ces rêves qui auraient paralysé leur action dans une attente stérile. Entre les profanes qui ne songent qu’à leurs intérêts du temps ou à leurs plaisirs, et les illuminés qui se bornent à épier les signes du salut, ses disciples sont ceux qui vivent pour les espérances éternelles, mais, sachant que le Fils de l’homme ne viendra qu’à son heure, et sans prévenir, ils doivent agir en se tenant prêts pour le moment où ils seront invités à le rejoindre.
C’est le thème d’une instruction sur la venue du Fils de l’homme au dernier jour, qui ne se trouve avec ce caractère distinct que dans saint Luc.
(Marie-Joseph Lagrange o.p., L’ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST avec la synopse évangélique, Artège-Lethielleux, 2017, p. 423.)
10 novembre 2021-Jour-anniversaire
Le 10 mars 1938, le serviteur de Dieu Marie-Joseph Lagrange des Frères Prêcheurs, fondateur de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, s’éteignait au couvent des Dominicains à Saint-Maximin (Var), entouré de ses frères chantant le Salve Regina. Tous les 10 de chaque mois, nous faisons mémoire de ce grand serviteur de Dieu au cours d’une messe célébrée par Fr. Manuel Rivero o.p. Président de l’Association des Amis du père Lagrange. Confions à l’intercession du P. Lagrange la grâce dont nous avons besoin. Il ne manque plus qu’un miracle pour que la cause du P. Lagrange avance.
Avec toute la famille dominicaine, nous souhaitons que notre prière soit entendue !
9 novembre 2021
Vierge Marie Reine de la Sagesse
« Daignez donc, ô Mère de la Sagesse, instruire vos enfants : votre conversation n’a pas d’amertume, votre discipline est douce, vos leçons forment l’esprit et le cœur. » (Marie-Joseph Lagrange, Journal spirituel.)
« Personne ne peut mettre en doute la grande part de la Mère de Dieu dans les services rendus par les vénérables Pères et Docteurs de l’Église, qui ont travaillé avec un zèle si remarquable à la défense et à la manifestation de la vérité catholique. C’est à Celle, en effet, qui est le Siège de la divine sagesse qu’ils rapportent avec reconnaissance la féconde inspiration de leurs écrits, et c’est par Elle, par conséquent, et non par eux-mêmes, que la malice des erreurs, comme ils le proclament, a été confondue. »
” Nessuno potrà mettere in dubbio quale grande parte abbia la Madre di Dio nei servigi resi dai venerabili Padri e Dottori della Chiesa, che tanto egregiamente lavorarono nel difendere e illustrare la dottrina cattolica. È infatti a lei, sede della divina sapienza, che essi attribuiscono, con riconoscenza, la feconda ispirazione dei loro scritti; è per opera della Vergine Santissima, e non per loro merito, come essi attestano, che la malizia degli errori fu debellata.”
(Leone XIII, Lettera Enciclica Adjutricem Populi-Lettre Encyclique Sur la réconciliation des Peuples séparés de l’Église, 5 septembre 1895.)
Illustration : Vierge Marie Reine de la Sagesse, chapelle de l’Oscott College, Birmingham.
5 novembre 2021
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains, verset 13 : « Que le Dieu de l’espérance vous donne en plénitude dans votre acte de foi, la joie et la paix, afin que l’espérance surabonde en vous par la vertu de l’Esprit ».
Le père Lagrange enseigne : « Croire donne la joie et la paix qui sont un gage anticipé du bonheur futur, et par conséquent une raison d’espérer, et cette espérance grandira en effet par la vertu de l’Esprit Saint. Paul demande tout cela à Dieu qui est le Dieu de l’espérance, parce qu’il en est l’auteur ». (Marie-Joseph Lagrange, Saint Paul, Épitre aux Romains, Lecoffre-Gabalda, 1922).
4 novembre 2021
La mort, néant ou expérience de Dieu ?
Fr. Manuel Rivero O.P.
Parler de la mort ne va pas sans sentiment de gêne. Que peut-on dire qui soit audible ? Même des croyants en l’au-delà craignent de sortir du « politiquement correct » qui consiste à ne pas dire grand-chose et à rester dans le flou.
Non sans une certaine angoisse, des enfants posent des questions sur la mort : où est pépé ?
Tout mortel se pose aussi la question de l’au-delà : « Que restera-t-il de moi après la mort ?
La Bible enseigne que Dieu n’a pas créé la mort. Elle est l’ennemi de l’homme que le Messie a vaincu dans la résurrection.
La foi chrétienne repose sur la mort et sur la résurrection de Jésus le Messie. Là où l’homme contemporain façonné par l’athéisme des maîtres du soupçon, Marx, Nietzsche et Freud, voit une dégringolade finale dans le néant, le chrétien voit dans la lumière de la foi une participation à la vie même de Jésus.
La mort comme connaissance.
Au sujet de la mort, saint Paul parle de manière précise. Il s’agit d’une connaissance du Christ Jésus : « Le connaître, lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans sa mort, afin de parvenir si possible à ressusciter d’entre les morts. » (Épître aux Philippiens 3,10s). C’est-à-dire, la mort fait ressembler à Jésus dans l’acte du don absolu où l’homme remet le souffle vital reçu de Dieu. Le mot « conforme » exprime cette union de ressemblance à Jésus dans sa Passion et dans sa mort. L’homme est « formé » avec le Christ dans sa mort afin de lui ressembler. Connaissance par connaturalité. Jésus a pris notre nature humaine en toute chose sauf le péché.
Dans le livre de la Genèse, Dieu crée l’homme à son image et à sa ressemblance. Dans le mystère pascal, Jésus recrée l’homme à son image et ressemblance. Dans la mort, l’homme ressemble à Jésus qui meurt. Il le connaît par expérience dans l’acte suprême de la mort. En partageant la mort, le disciple de Jésus rejoint l’expérience de Jésus le Vendredi saint. Sur le sommet du Calvaire, le mystère de la Rédemption atteint son sommet dans l’acte de confiance absolue et d’amour total de Jésus envers son Père et pour le salut des hommes : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ».
La mort, acte absolu de foi et d’amour.
Les paroles de la consécration à la messe mettent en lumière le sens de la mort de Jésus. Amour à mort. Amour plus fort que la mort. En Jésus, l’art d’aimer et l’art de mourir ne font qu’un. Aimer, c’est mourir à l’ego possessif et dominateur. Jésus se donne dans sa mort de manière parfaite : « Voici mon corps livré pour vous ; voici mon sang versé pour vous ». Les paroles qui rappellent la mort de Jésus renvoient aussi au mariage où les époux se donnent l’un à l’autre dans l’amour. C’est ainsi que la mort de Jésus accomplit « une alliance nouvelle et éternelle ».
À la suite de Jésus, le chrétien demande la grâce d’affronter la mort comme un acte absolu de foi et d’amour qui le rend parfait dans l’union à son Maître.
Si la mort ressemble à une chute, elle devient sommet. La Bible avertit l’homme de ne pas juger la valeur d’une existence avant la mort. Les saints en témoignent : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie » (sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face).
Jésus glorifié dans notre mort
Pour saint Paul, le Christ est même exalté dans la mort de l’homme : « Le Christ sera glorifié dans mon corps, soit que je vive soit que je meure » (Épître aux Philippiens 1,20). Jésus trouve sa gloire dans la vie de l’homme : « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant » (Saint Irénée de Lyon).
Que répondre à l’enfant qui demande où sont ceux qui sont morts ? Dans l’azur ? Non ! Dans le Christ, oui ! « Si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. » (Épître de saint Paul aux Romains, 6,8) ; « Si nous avons été totalement unis, assimilés à sa mort, nous le serons aussi à sa résurrection. » (Rm 6,5).
La mort, béatitude des pauvres.
Dans la mort, le chrétien est appelé à faire sienne la première des béatitudes : « Heureux vous les pauvres, car le Royaume des cieux est à vous » (Lc 6,20). Dans la mort, expérience de pauvreté absolue, l’homme attend la manifestation de la miséricorde divine : « Aux yeux du Seigneur, la mort de ses saints a beaucoup de prix » (Ps 116,15) ; « Heureux dès à présent ceux qui sont morts dans le Seigneur ! » (Ap 14,13).
La résurrection, unification de la personne humaine dans la gloire
La mort de Jésus donne sens à notre mort : « Ainsi, ayant voulu sauver tout l’homme, le Sauveur avait pris un corps, une âme et un esprit : ces trois éléments ont été séparés au moment de la Passion et, au moment de la Résurrection, ils ont été réunis. Dans la Passion, ils ont été séparés : comment ? Le corps dans la tombe, l’âme dans les enfers, et l’esprit, il l’a remis entre les mains du Père ». (Origène, Colloque avec Héraclite, SC 57, Paris, 1960, p.68-70). Le Vendredi saint, Jésus est dans le tombeau, dans les enfers et dans les bras du Père. Sa résurrection unira sa dépouille mortelle, son âme humaine et son esprit divin dans l’union au Père qui donne la Vie, son Esprit Saint.
Nous avons tous rendez-vous avec le Vendredi saint. Jésus ressuscité donne rendez-vous à tous la nuit de Pâques : « Par sa mort, Jésus a vaincu la mort ; aux morts, il donne la vie », chantent les chrétiens dans la Veillée pascale.
Saint Augustin appelait le sacrement du baptême « salus », le « Salut », tandis qu’il désignait le sacrement de la messe comme « vita », la « Vie ».
Nous comprenons sans peine que le rituel des funérailles propose la célébration de la messe pour les fidèles. Source et sommet de la vie chrétienne, la messe unit dans l’Amour les morts au Seigneur Jésus, le Vivant, l’Église de la terre à celle du Ciel.
Au Ciel, il n’y aura pas de séparation !
Saint-Denis/La Réunion, le 30 octobre 2021.
1er novembre
Grande joie, nous fêtons tous les Saints qui sont dans la lumière de Dieu.
« Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui étaient avant vous (Mt 5, 12). »
Dans son Évangile selon saint Matthieu, le père Lagrange nous dit : Les Béatitudes sont comme le thème de tout l’enseignement de Jésus. […] Il y esquisse le bonheur du royaume des cieux et les conditions pour y parvenir, dans des phrases courtes et simples. […] [Dans le verset ci-dessus] : Le Sauveur a donc maintenu la notion du mérite des bonnes œuvres ; le royaume des cieux n’est cependant pas la récompense de services qu’on aurait rendus à Dieu, mais des humbles vertus enseignées par les béatitudes. (M.-J. Lagrange o.p., collection « Études bibliques », Lecoffre-Gabalda, 1941.)
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