Hommage-Témoignage
Le Père Lagrange
In La Revue catholique des idées et des faits
XIIIe année, n° 39
Vendredi 22 décembre 1933
Aujourd’hui même, 22 décembre, le P. Lagrange fête à Jérusalem ses noces d’or sacerdotales. Dans l’intimité de sa famille religieuse, au milieu de ses disciples de choix qui sont devenus ses collaborateurs, et – le terme est du P. Lagrange lui-même – ses maîtres, dans le cadre de cette École biblique dont chaque pierre lui a coûté tant de labeurs et de soucis, il rendra grâces à Dieu pour ces cinquante années de vie sacerdotale et religieuse consacrées tout entières au service indéfectible de la vérité. Si elles ne furent exemptes ni de joies ni surtout d’épreuves, elles furent sans tache. En les évoquant, l’illustre jubilaire pourra redire la parole de l’Écriture : Ætas senectutis, vita immaculata[2].
Il est né sous le signe de saint Thomas d’Aquin, le 7 mars 1855. Mais la vocation dominicaine ne se manifesta qu’après un passage à la Faculté de droit – où le futur exégète fut brillamment reçu au doctorat – suivi de trois années passées au séminaire d’Issy. C’est en 1879 qu’il entra au noviciat de Saint-Maximin. Quelques années d’études de théologie dogmatique à Salamanque, et d’exégèse à l’Université de Vienne ; une initiation scientifique due au contact personnel de l’abbé Thomas[3], l’un des précurseurs de la critique biblique en France, suffirent à donner au jeune dominicain une exacte compréhension de l’indiscutable médiocrité des études scripturaires chez les catholiques.
Non pas que la Bible jouât chez eux un moins grand rôle que chez les protestants. Mais ces derniers la tenaient pour l’unique règle de foi : leur recours à l’original et aux versions les amenèrent à user largement des méthodes de la critique. Les rationalistes à leur tour adoptèrent celles-ci pour montrer que certains passages ayant été altérés ou donnant lieu à plusieurs variantes entre lesquelles l’hésitation était possible, le caractère surnaturel intrinsèque et littéral des Livres saints ne s’imposait pas avec l’évidence que les protestants se plaisaient à reconnaître. Quant aux catholiques, forts des témoignages de la tradition et de l’autorité de l’Église, ils cherchaient dans l’Écriture, parole de Dieu, les fondements de la doctrine, les règles de la vie morale, les exemples proposés à l’édification du chrétien.
Mais, à part quelques hommes, tel Van Hoonacker[4] à Louvain, rares étaient ceux qui s’occupaient des Livres saints comme objet d’étude scientifique. On négligeait l’hébreu et le grec pour s’en tenir au latin de la Vulgate, les questions d’authenticité étaient résolues d’autorité, d’un point de vue uniquement doctrinal et dogmatique.
De plus en plus les catholiques ressemblaient à une armée menacée d’un siège, qui se retrancherait dans ses positions avec le seul objectif de repousser les assauts de l’ennemi, sans même s’inquiéter de savoir si elle pourrait lutter avec lui à armes égales.
Et c’était le moment où les écoles mythiques déniaient à l’Ancien comme au Nouveau Testament leur valeur historique ; quant aux évolutionnistes, ils ajustaient les Écritures aux cadres de l’histoire religieuse a priorisuivant les principes d’une évolution de l’humanité, où le monothéisme ne se serait dégagé que progressivement d’un polythéisme matériel et barbare. Appliquant ces principes à la Bible, ils bouleversaient les notions reçues, révisaient la date de composition des Livres saints, et remettaient en question leur authenticité. Dans tous ces systèmes, « la révélation et la rédemption disparaissent, il n’y a plus d’intervention directe de Dieu dans l’histoire de l’humanité ; la religion catholique dont on respecte l’idéal de justice et de sainteté, a eu tort de lier sa fortune à des légendes sans valeur[5] ».
Renan[6] était alors à son apogée. Fait étrange : son œuvre qui suscité tant de passions contradictoires a été surfaite par ses amis dans ce qu’elle a de plus médiocre, et sous-estimée par ses adversaires là où elle méritait qu’il lui fût rendu justice. Sa mission de Phénicie, où il se révéla un pionnier de l’exploration archéologique, ses travaux sur l’épigraphie sémitique, et notamment la part prépondérante qu’il a prise à la fondation et à la rédaction du Corpus inscriptionum semiticarum, lui assurent une place honorable parmi les orientalistes. Mais ce ne sont pas ces titres-là qui lui ont valu une statue à Tréguier et une enseigne de la rue dans les plus banales sous-préfectures. Pour le grand public, Renan est l’homme de l’Histoire d’Israël, de la Vie de Jésus et des Apôtres où, en un style prestigieux, il a mis à la portée des lecteurs français les théories des écoles libérales allemandes. « Sa négation du christianisme, entière et passionnée, était mise au service d’un sentiment religieux qu’il proposait comme étant d’une essence plus rare, sans y assujettir les autres plus que lui-même. Il ne parlait pas de Jésus sans un accent tendre et dévot, donnant ainsi satisfaction à ce qui resterait en France, en dehors du christianisme, de vague religiosité[7]. »
Quelques apologistes faisaient de leur mieux pour parer les coups. Parmi eux, M. Vigouroux se trouvait au premier rang. Son érudition considérable s’efforçait de faire appel aux découvertes modernes, tant en matière scientifique qu’historique, pour établir contre les adversaires l’accord de la Bible et de la science. « On peut douter, a dit trop cruellement de lui M. Loisy[8], qu’il y ait, par ailleurs, rendu de bien grands services à la cause qu’il défendait. En réfutant la critique, il a fait connaître la critique, et comme il l’a fort insuffisamment réfutée, en dépit de sa bonne volonté, parce que la critique n’était pas toujours réfutable, il a révélé à beaucoup d’esprit les défauts de la position catholique[9] ».
La grande faiblesse de Vigouroux[10] et des « apologistes » de son époque, le P. Lagrange la signalait dès 1892 : elle résultait de l’attitude purement défensive dans laquelle ils se cantonnaient. « Rien de plus fâcheux, dira-t-il plus tard, quand il s’agit de la recherche de la vérité, que ces allusions plus ou moins voilées à une consigne, que les mots de concession, et surtout de tactique, comme si nous occupions une position qu’il faut défendre par d’habiles dispositions et par tous les stratagèmes[11]. »
Et encore : « De toute façon une défense perpétuelle de la Bible ne rend pas justice à sa dignité. Elle est l’œuvre de Dieu, le trésor sans prix confié à l’Église, une source de lumière, un principe d’action morale et religieuse. Elle doit être étudiée en elle-même, dans son texte primitif, dans son milieu, avec le concours de la philologie, de l’archéologie, de l’histoire[12]. » C’est là toute la raison d’être et aussi le programme d’une École biblique, en même temps que le motif de son établissement à Jérusalem.
Au début de 1890, le P. Lagrange visitait pour la première fois les Lieux saints. À la fin de la même année l’École ouvrait ses portes. La voie de son fondateur était tracée : voici quarante-trois ans qu’il l’a suivie sans dévier. Appliquer aux problèmes d’exégèse et de critique biblique que la théologie ne résout pas la méthode scientifique dans le respect absolu de l’autorité de l’Église ; « former des spécialistes qui ne soient pas des tributaires des sciences qu’ils combattent[13] », qui deviennent eux-mêmes des maîtres et travaillent, au même titre que les savants indépendants, au progrès de la science à laquelle ils ont voué leur activité, voilà ce qui conférera aux exégètes l’autorité, et à leurs travaux un prestige jusque-là compromis.
Il recruta aussitôt une admirable pléiade de jeunes auxquels il distribua selon les aptitudes des lots du terrain à défricher.
Dans les locaux de fortune, sans bibliothèque, s’improvisant tour à tour professeur d’exégèse des deux Testaments, d’hébreu, d’assyrien, d’épigraphie, d’archéologie, alimentant en grande partie la Revue biblique qu’il fondait en 1902, parcourant à cheval – et souvent non sans danger – la Palestine, la Transjordanie, la péninsule du Sinaï, il marque de son empreinte son école et ses élèves. De l’avis de saint François de Sales, « la bonne façon d’apprendre, c’est d’étudier, la meilleure, c’est d’écouter, et la très bonne, c’est d’enseigner[14] ». C’est la « très bonne », sans conteste, qu’a pratiquée le P. Lagrange, et elle lui a réussi.
Avec une sûreté de coup d’œil dont on reste confondu, il entrevoit la solution des problèmes les plus divers, en indiquant la marche à suivre pour y parvenir. Dans le premier fascicule de la Revue biblique il établit les données de la localisation de la Jérusalem antique à l’encontre de la tradition moderne ; les fouilles qui se poursuivent encore aujourd’hui sur la colline d’Ophel[15]sont venues pleinement confirmer ces vues. Que d’intuitions aussi géniales – résultat d’un labeur acharné – dans les identifications et localisations relevant de la topographie, dans l’interprétation des anciennes inscriptions, dans la discussion des systèmes d’exégèse, des théories critiques et historiques les plus variées !
La haute tenue scientifique de la Revue biblique lui assura d’ailleurs les collaborations les plus flatteuses. À Louvain, où l’on suivait avec sympathie ces débuts pleins d’espérances, les professeurs Lamy, Van Hoonacker, Ladeuze et Coppieters lui apportèrent les plus précieux concours.
En même temps qu’elle tient le public au courant des progrès de la science, une revue stimule les travailleurs qui ont la charge de l’alimenter ; elle les force à mettre au point les résultats de leurs recherches et leur permet d’amorcer des œuvres de vaste envergure, qu’ils publieront plus tard en volumes séparés.
Marchant toujours de l’avant, conscient des services immenses que rendrait une vaste collection de commentaires scientifiques de l’Écriture sainte doublés de travaux de première main traitant des différentes sciences auxiliaires, le P. Lagrange fonda en 1900 la collection d’ « Études bibliques » qui allait donner aux catholiques un droit de cité définitif et incontesté dans le domaine de la Bible et de l’orientalisme. Comme toujours, il paya largement de sa personne. Il y débuta par des commentaires sur l’Ancien Testament et des études sur les religions sémitiques.
Mais il ne tarda pas à abandonner ces disciplines à ses élèves devenus eux-mêmes des spécialistes, et à des collaborateurs de choix, pour se cantonner dans l’étude de saint Paul, des Évangiles et du milieu juif à l’époque de Jésus-Christ. Ses commentaires sur les Épîtres aux Romains et aux Galates, ses quatre volumes consacrés aux Évangiles, condensés plus tard dans son admirable étude sur l’Évangile de Jésus Christ,ses enquêtes sur Le Messianisme chez les Juifs et sur Le Judaïsme avant Jésus Christ font de lui le maître incontesté de l’exégèse et de la critique néo-testamentaires.
« Certaines sciences, a dit M. Paul Hazard, sont si difficiles et si compliquées, qu’elles demeurent pour ainsi dire interdites au grand public ; elles demandent, pour être abordées seulement, une initiation préalable ; elles exigent une vertu d’ascétisme qui ne saurait être communément répandue. Résister à cette contagion du facile, qui est un des maux les plus évidents de notre société moderne, pour maintenir au contraire le sens du difficile et du rare : résister aux puissances de légèreté et d’illusion, qui tendraient à nous faire croire que, seuls, le présent et l’immédiat sont dignes de notre attention ; montrer par l’exemple ce que les études désintéressées ont non seulement d’élevé dans leur principe, mais nécessaire à la vie d’une nation ; former loin des succès brillants des successeurs qui reprendront le même sillon[16] », telle est la noble mission des écoles et des groupements scientifiques qui se consacrent dans le silence et le recueillement à la recherche de la vérité. Ce sens du difficile et du rare « transparaît dans toute l’œuvre du P. Lagrange, dans la minutie et la précision des plus humbles recherches critiques, dans l’accumulation infatigable d’une érudition exactement informée, sur lesquelles s’élèvera ensuite la brillante synthèse semblable à l’édifice bâti sur le roc.
Parvenu au soir de sa carrière, l’illustre savant peut mesurer avec une joie intime et profonde le chemin parcouru depuis un demi-siècle. Il y a tout d’abord son œuvre de prédilection, son École, l’École biblique et archéologique de Jérusalem,, officiellement reconnue par le gouvernement français dans le magnifique couvent de Saint-Étienne, à l’ombre de la basilique byzantine dédiée par Eudocie au premier martyr, à l’endroit même où il rendit témoignage au Christ.
Cette École, modèle des institutions similaires établies à Jérusalem ou ailleurs, pourvue d’une bibliothèque sans rivale en Orient et d’un outillage scientifique parfait, rayonne aujourd’hui par le monde. Ses professeurs sont des maîtres incontestés, ses élèves peuplent les établissements scientifiques, depuis la Bibliothèque vaticane et les universités jusqu’aux séminaires les plus lointains.
La Revue biblique, la collection d’Études bibliques, et les publications plus spécialisées sont devenues des instruments de travail indispensables dans le monde savant. La critique biblique catholique a été restituée dans sa dignité et dans son prestige, elle est aujourd’hui affranchie de cette pénible sujétion à l’égard de la critique indépendante à laquelle il lui fallait demander des armes pour la combattre. L’esprit scientifique pénètre peu à peu les travaux de vulgarisation et les manuels, telle la précieuse collection Verbum salutis qui ne ménage pas sa gratitude au P. Lagrange et à ses collaborateurs pour la dette contractée à leur égard.
Moisson splendide ! Elle n’a pas levé seulement sous la chaude caresse du soleil d’Orient, elle a connu aussi les heures sombres et les orages.
Léon XIII, qui aimait les hommes ardents et passionnés pour le vrai, et dont un des grands soucis fut la restauration des études philosophiques et exégétiques dans l’Église, ne ménagea pas ses encouragements au jeune fondateur de l’École de Jérusalem. Il comprenait l’ardeur de ceux qui se trouvent engagés dans la mêlée ; lorsqu’il leur arrivait de ne pas mesurer exactement leurs coups, il avait le secret de les modérer discrètement et avec une paternelle indulgence. Ses lettres Providentissimus et Vigilantiae témoignent de sa volonté de garantir aux travailleurs la pleine liberté scientifique dans le respect absolu du dogme dont il était le gardien.
Survint la crise moderniste. Le danger se manifesta surtout là où l’on était le moins paré à subir le choc. En adressant les félicitations de l’Épiscopat belge à la Faculté de théologie de Louvain cinq fois centenaire, S. Em. le cardinal van Roey rappelait l’attachement de cette institution aux doctrines orthodoxes, allant de pair « avec une saine modernité, et c’est précisément, ajoutait-il, cette note sagement progressive qui a préservé notre École théologique du modernisme[17] ».
Et l’œuvre constructive du P. Lagrange fut, contre les idées de M. Loisy, un antidote plus efficace que de volumineuses réfutations. Mais la nécessité d’une réaction immédiate et ferme se faisait impérieusement sentir. La tempête amène des remous dans les régions que l’on pourrait croire à l’abri de l’orage. Aujourd’hui le recul du temps donne un singulier relief à la sérénité et à l’humilité avec laquelle certains hommes, qui plaçaient au-dessus de tout la fidélité à la Foi et la soumission à l’Église, subirent l’épreuve. Qui n’a jamais rien produit ne craint pas le désaveu, suivant l’avertissement donné par le sage Boèce[18] dans ses Consolations : Si tacuisses, philosophus mansisses[19].
Le P. Lagrange comprit que le sceau de l’adversité est la marque suprême de la faveur de Dieu. Il fit sienne la devise de Montalembert : Virtus virescit vulnere[20].
Il s’était remis résolument au travail, lorsque la guerre vint disperser professeurs et élèves et menacer l’École d’une ruine irréparable. Les Turcs y installèrent leur état-major. La bibliothèque ne fut épargnée que grâce à l’intervention d’amis sûrs. Le P. Lagrange fut déporté, puis expulsé, et pendant quatre ans, par un miracle d’énergie, il parvint à maintenir presque seul la Revue biblique, avec l’aide de quelques rares collaborateurs. Dès la nouvelle de la prise de Jérusalem par les Anglais, il s’embarque et veille à ce que tout soit prêt à accueillir les siens au lendemain de la victoire. Celle-ci le trouva remis à la tâche.
Aujourd’hui il n’a plus qu’une ambition : celle de poursuivre en paix son labeur dans son humble cellule de moine, entouré de fidèles et filiales amitiés qui veillent sur sa verte vieillesse.
Le secret de cette vie ? L’amour de Dieu et de l’Église ; la passion de la vérité et de la recherche scientifique, le détachement absolu qui seul, permet de poursuivre dans la solitude un travail opiniâtre et acharné.
Dès 7 heures du matin, chaque jour, sa messe et son action de grâces terminées, le P. Lagrange se retire dans sa cellule. Jusqu’à midi il est retranché de parmi les vivants, invisible, presque inabordable. C’est à peine si on l’entrevoit, haute et massive silhouette, voûtée par l’âge, se diriger d’un pas quelque peu traînant vers la bibliothèque, où il va contrôler une référence, consulter un ouvrage. Le regard fatigué paraît absent ; les traits sont figés sous le calot en bataille ; d’un geste nerveux il caresse la barbe grisonnante. De son écriture menue et régulière il remplit d’innombrables feuillets. Sa pensée est intensément concentrée pendant ces heures qu’il ne sacrifie à personne. Il ne s’interrompt qu’à l’office de midi. Religieux exemplaire, il est assidu à sa stalle. Puis ce sera la détente à la récréation qui suit le repas. Il y témoigne d’une simplicité et d’une fraîcheur d’âme exquises, secoué d’un rire silencieux aux mots d’esprit qui ne manquent pas de fuser. Jamais sa conversation n’est banale. Sa parole est mesurée, sa courtoisie, héritée d’une vieille lignée bourgeoise de la province française, ne se dément pas. Il est, je pense, un des derniers humanistes. Les classiques grecs et latins sont ses compagnons de choix aux heures lourdes du jour, et plus tard l’après-midi se passe à dépouiller les revues les plus diverses, à corriger les épreuves, à prendre contact avec les piles de livres qu’apporte chaque courrier.
S’il faut en croire Anatole France, « on ne peut bien mépriser les honneurs que quand on les a obtenus ». C’est là peut-être le raffinement de l’orgueil. Le vrai détachement consiste à méprises les honneurs qu’on n’a pas recherchés.
À part quelques titres académiques qu’il n’a jamais brigués, quelques distinctions dont il n’arbore pas les insignes, le P. Lagrange met sa seule fierté à porter la robe blanche de saint Dominique, sur laquelle il a jeté un éclat incomparable. Sa gloire à lui, c’est d’avoir été le champion de la vérité, d’avoir consacré sa vie à réaliser l’idéal proposé par Léon XIII : Ne veritatis impar sit cum errore concertatio[21]. Sa récompense, c’est la restauration des sciences bibliques dans le respect de la Révélation et de la Rédemption, restauration due pour la plus grande part à l’immense labeur « de celui que l’on doit saluer comme le premier des exégètes catholiques[22]
Source : https://donum.uliege.be/expo/revue_catholique/pdf/P00209D-1933-12-22.pdf
Transcription : www.mj-lagrange.org
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[1][Gonzague Ryckmans (1887-1969) chanoine, orientaliste, archéologue, docteur ès langues sémitiques belge.]
[3][Jacques-Bernard Thomas (1853-1893), prêtre, théologien, professeur d’hébreu et d’Écriture sainte.]
[4][Albin van Hoonacker (1857-1933), hébraisant, professeur à l’université de Louvain, belge.]
[6][Ernest Renan (1823-1892) philologue, philosophe, historien, écrivain français.]
[7]M.-J. Lagrange, M. Loisy et le Modernisme, Paris, 1932, p. 52.
[8][Alfred Loisy (1857-1940) prêtre et théologien catholique français.]
[9]Choses passées, Paris, 1013, pp. 58-59.
[10][Fulcran Vigouroux (1837-1915) p.s.s., exégète, professeur d’hébreu et d’Écriture sainte.]
[11]Revue biblique, 1905, pp. 298-299.
[12]M. Loisy et le Modernisme, p. 14.
[13]Revue biblique,1902, p. 314.
[14]Intr. à la vie dévote,éd. d’Annecy, pp. 10-11.
[15][colline occupée par les ruines de la cité de David.]
[16]Paul Hazard, Le 4eCentenaire du Collège de France, dans Revue des Deux mondes, 15 juin 1931, p. 839.
[17]Le Vecentenaire de la Faculté de théologie de l’Université de Louvain, Bruges, 1932, p. 164.
[18][Boèce (480-524) Philosophe et homme politique latin.]
[19][Si tu t’étais tu t’étais tu, tu serais resté un philosophe.]
[20][la blessure renforce le courage.]
[21]Lettre Vigilantiae.[parce que la vérité n’est pas désavantagée dans la lutte contre l’erreur]
[22]J. Coppens dans Revue d’Histoire ecclésiastique, 1933, p. 955.
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